Une découverte qui va changer le cours de ma grossesse

Enceinte, c'est du sport de faire quelque activité que ce soit. À vélo, je pompe et éternue, plonger en apnée me demande un effort surhumain quand vient le temps de monter dans le bateau, même marcher est pénible... Mes chevilles enflent et je me traîne le soir jusqu'à mon lit. Me reste le yoga et - ô miracle - le kayak que je viens de découvrir. Samedi, il faisait si beau, que j'ai enfin consenti à tester la nouvelle acquisition de mon copain: un kayak "sit on top". Dès que j'ai mis la pagaye à l'eau, j'ai retrouvé le sourire. C'était extraordinaire de flotter, presque en apesanteur sur le lac, d'approcher le rivage, de voir la vie grouiller, et surtout de me déplacer sans me désâmer: ça avance miraculeusement bien un kayak, et ma bédaine n'est jamais un problème, je peux presque m'installer à l'horizontale, si je le veux. Je pense que cette activité va sauver mon été, et m'aider à préserver mon couple... Je suis plus souvent qu'autrement un petit paquet de nerfs bien tendus!

22 semaines... un record

Aujourd'hui même, je dois féliciter junior, qui tient le coup à l'intérieur, il vient de battre le record de ses défuntes soeurs jumelles... qui avaient quitté le nid à 22 semaines (voir Cieldesjumeaux). C'est émouvant et triste aussi. Faut dire qu'il fait un temps brumeux, propre à remuer les mauvais esprits, et paraît qu'enceinte, on peut être portée sur les blues, c'est hormonal. En tout cas, j'ai tout de même de quoi me réjouir: mon petit semble bien en forme. Il ne cesse de bouger depuis une semaine. C'est une nouvelle étape pour moi, je n'avais pas encore ressenti grand mouvement de sa part. J'ai aussi recommencé le yoga, ce qui me reconnecte avec ma grossesse. De se retrouver avec d'autres femmes enceintes me ramène aussi à me considérer comme telle. Vivement la prochaine séance!

Le babyboom nous guette...
C'est peut-être plus tangible, parce que je suis du nombre, mais j'ai l'impression que la génération X accouchera en masse cette année. Déjà, pour ce mois-ci, j'ai appris la naissance de 3 nouveaux-nés dans mon entourage, dont la petite Alexia, de Marie-Pierre, une amie d'enfance. Bravo! Alors, préparez-vous: achetez des cigares, et courez les places de garderie, car d'ici un an, je prévois une pénurie.

Un héritier... mâle

Ma chère filleule, qui pose fièrement ici, devrait bientôt avoir un cousin, enfin, si les prévisions se maintiennent. Jeudi dernier, c'était l'écho des 20 semaines. Après d'interminables mesures (coeur, crâne, pieds, mains), l'échographiste a daigné nous dire que nous attendions probablement une fille. Mais, une demi-heure plus tard, alors que le radiologue passait lui aussi la sonde sur mon ventre et que mon chum dormait quasiment sur son siège, je lui ai demandé de confirmer le verdict. En quelques secondes, il a fait un gros plan sur "l'appendice mâle" de notre bébé, pour nous montrer - preuves à l'appui - qu'on avait en fait un garçon. Du coup, ça nous a réveillés, et j'avoue que j'étais contente de porter un garçon, même si, tout ce que je désirais c'était un enfant en bonne santé. Pour le reste, notre moustique se porte bien: il croît normalement et bouge beaucoup... Ce qui est bien normal. Seule ombre au tableau, je dois retourner en écho à la 32e semaine pour vérifier le placenta qui est bas, mais c'est courant, paraît-il. À part ça, on a eu un week-end mouvementé. En haut, dans la chambre du bébé, on a enfin amorcé l'opération "nidification". Grâce à mes parents bricoleurs, nos frères et soeurs, les vieilles tuiles de prélart ont pris le bord, et nous voilà sur lattes de bois flottant. Merci, les amis, votre travail est impec et c'est franchement plus chaleureux à l'étage. Soulignons que, malgré ses périodes de faiblesse mentale, mon chum a fini par endosser le rôle de castor bricoleur avec dévotion. Et je n'ai pas pu résister à prendre ce moment historique en photo!