jeudi 24 janvier 2008

mardi 22 janvier 2008

Arthur flotte... comme un poisson

Le petit bain qu'on déposait sur la table pour décrasser fiston était devenu trop étroit pour notre vigoureux bébé. Alors on a décidé de faire graduer notre petit maître nageur. Depuis quelque temps, c'est dans la baignoire qu'il finit ses après-midis. Notre petit Cousteau n'a pas hésité une minute à plonger dans ce nouveau terrain de jeu. Ce qui me donne presqu'envie de l'inscrire à des cours de natation... mais c'est disons trop tôt. Avant de sortir le tuba de papa et les petits flotteurs, je vais lui donner le temps d'explorer les profondeurs de notre baignoire. De toute façon, je me plais beaucoup à le regarder s'étirer et se trémousser comme une crevette, tout en tapant du pied. Parfois, le bonheur se tient dans quelques centimètres d'eau.

mercredi 16 janvier 2008

Une hormone... qui nous fait mère

C'est à l'adolescence, puis au moment d'avoir des enfants, que nous sommes le plus gouvernées par nos hormones. Tenez, moi, je vis sous l'emprise de la prolactine depuis plusieurs mois. Cette hormone responsable de la production de lait, me travaille en tout sens. Elle me relâche les muscles, agit aussi sur ma libido et transforme probablement mon caractère. En fait, il semble qu'avec la venue de fiston, j'aie appris à cultiver une vertu qu'on ne me reconnaissait pas avant... la patience. Aussi, depuis que j'ai un bébé, mon coeur de mère se gonfle chaque fois que je vois des enfants qui souffrent à la télé: que ce soit dans des fictions ou aux nouvelles. C'est comme si, par empathie, je sentais la menace planer sur mon petit bout de chou. Il faudra donc que je m'habitue... à me raisonner un peu. Je ne voudrais pas qu'Arthur soit de ces enfants qu'on couve trop pour rien.

dimanche 13 janvier 2008

C'est la dernière fois que j'en parle je le jure



Je suis obsédée par le sommeil, tout le monde sait ça, et encore plus par celui de mon petit trésor. Eh bien, ce matin, il m'a fait tout un dodo... 10 heures de sommeil consécutif. Plus bonus, un 3 h 30 (entre 5 et 8 h 30) pour un total de 13 h30 en une nuit. Je crois qu'il avait du rattrapage à faire. En fait, je dois une fière chandelle à la méthode horrible du 5-10-15 (on fait pleurer bébé 5 puis 10 puis 15 minutes avant d'aller le voir).

C'est donc agréable de savoir que fiston a maintenant l'habileté de dormir par lui-même. Grâce à ça, je vais pouvoir commencer à prendre des soirées "off", suivre un cours, me coucher plus tard... Car depuis 4 mois, je n'avais plus de soirées: je passais 1 h 30 à endormir fiston, puis, sonnée, j'allais me coucher vers 20 heures, pour me permettre de "toffer" toute la nuit.

jeudi 10 janvier 2008

Salvatrice tendinite


Je suis très sensible aux tendinites. Et comme je le redoutais, les 16 livres d'Arthur commencent à me rentrer dans le tendon. En fait, depuis hier, je grimace chaque fois que j'ai à l'allaiter, car mon bras ne suit plus. Résultat: je le prends moins, j'interviens moins, et fiston, du coup, pleure peut-être un peu plus, mais il prend de l'autonomie. Hier, il ne s'est réveillé qu'une fois dans la nuit, et depuis deux jours, on le fait faire des siestes dans son lit, une nouveauté... qui ne fait pas toujours le bonheur d'Arthur, mais qui a des qualités indéniables: fiston apprend à dormir tout seul. Par contre, j'ai bien du mal à l'entendre pleurnicher, mais en même temps, on voit rapidement que la technique du laisser-pleurer fait ses preuves. Je croise les doigts pour qu'il assimile au plus vite ce nouveau style de vie, car je suis dans tous mes états chaque fois que je le laisse pleurer plus de 4 ou 5 minutes.

lundi 7 janvier 2008

Il veille au grain


C'était l'anniversaire de mon père hier: 65 ans de bons et loyaux services, ça se souligne. Car, il faut le dire, mon père est un véritable papa gâteau, un homme de famille, qui s'attire la sympathie des gens presque instantanément. Quand j'étais plus jeune, je le remarquais déjà: tous les ti-culs de la rue aimaient mon père. Aujourd'hui, je comprends pourquoi: contrairement à d'autres, il savait retrouver son coeur d'enfant quand il s'agissait de nous faire réciter nos tables de multiplication, de nous montrer comment une tranche de baloney gonfle dans la poêle, ou de nous faire croire qu'on doit se baisser la tête en passant le tunnel Louis-Hippolyte Lafontaine. Plus tard, quand on a commencé à sortir dans les bars, ma soeur et moi, notre paternel s'est transformé en chaperon, surgissant vers 11 h 30 dans les salles de danse, pour nous ramener au bercail... Dieu que j'haïssais ça. Mais aujourd'hui, je comprends bien sûr le parti qu'il prenait de nous tenir à l'oeil. Et quand je songe aussi à la petite excentrique que j'étais ado, je me demande comment mes parents faisaient pour tolérer mes airs suffisants et mes coiffures délirantes.

Aurons-nous, mon chum et moi, autant de doigté avec petit Arthur? J'en doute, mais je sais que papi et mamie seront encore là pour assurer la transmission. D'ailleurs, c'est déjà commencé: à Noël, ma mère l'a couvert de caresses et mon père a pris le temps d'étendre une couche de parafine sous les patins de son traîneau. Je l'ai aussi surpris en train de passer la tête dans la porte de la chambre où l'on dormait pour jeter un oeil au berceau de son petit fils... Merci de veiller au grain.