mardi 26 août 2008

À un doigt de marcher



Tout le monde me le dit: tu as un bébé absolument charmant, et si tranquille. Un petit cadeau du ciel, en fait. Ces jours-ci, plus qu'avant, je savoure chaque petite espièglerie d'Arhtur - qu'il se colle le nez au moustiquaire, qu'il se dandine le popotin au son des Denis Drolet ou qu'il caresse le dos d'une chèvre, je trouve tout ce qu'il fait fantastique! Et je le cajole un peu plus... parce que bientôt, je devrai le laisser aller. Un an, en osmose, c'est quelque chose, et je sens qu'il est maintenant prêt à quitter le nid familial pour la garderie. Enfin, j'espère. J'aimerais toutefois qu'il fasse ses premiers avant de se retrouver avec d'autres petits marcheurs aguerris. Déjà, depuis quelques jours, il marche très vite avec comme seul appui mon petit doigt. Mais, je ne veux pas trop espérer. Le pauvre, il ne sait même pas encore s'asseoir sans aide.

Un autre?
Lorsqu'on me demande si je compte élargir la famille, je réponds un peu lâchement que l'idéal pour moi serait d'adopter un bébé de quatre mois, car revivre la grossesse et avoir soin d'un nourrisson me semble héroïque. Y a aussi l'âge. Bientôt 39 ans, et mon chum qui se dit comblé avec notre chéri. Mais ce que je tais, c'est que je ne suis pas très douée pour la vie de mère à la maison... L'hiver m'a semblé interminable, et la routine poussette, couchette, marchette m'a blasée. Alors, à moins d'un accident de parcours, nous devrions demeurer avec un seul héritier! Désolé fiston! Faudra développer ta fibre sociale.

mercredi 20 août 2008

J'aime, j'aime pas


On lui coupe une pomme, en jolies tranches, mais Monsieur préfère grignoter le moignon... On lui prépare de petites tartines, avec de la confiture, mais M. préfère ses céréales sèches. Le fromage... pas sa tasse de thé. Le yogourt, non plus. Le pablum - il n'est plus capable! Me reste quoi comme option? Depuis quelque temps, le matin, je me demande bien quoi lui donner. Faut dire qu'il boit toujours son lait goulûment avant le repas, et qu'il mange comme un ogre au dîner et au souper. Avez-vous des trucs, quelqu'un?

Ma plus grande mission cette semaine, essayer de lui brosser les dents. Il a beau n'en avoir que 5, ses lèvres restent scellées dès qu'il voit poindre la jolie petite brosse bleue que je lui ai achetée pour lui donner le goût de ce rituel.

mercredi 13 août 2008

Un athlète de la marche

Depuis que ma mère a initié Arthur à la montée des marches, pee-wee se prend pour un coureur olympien. Il faut le voir faire le grand écart pour monter les escaliers sans déposer le pied entre chaque marche. Une foulée d'adulte, mais il manque encore l'équilibre... et c'est moi qui assure de ce côté. Après avoir réprimé ses envies de marcher pendant un mois, je lui concède enfin la victoire: plutôt que sournoisement le faire asseoire au milieu de ses jouets quand il a la bougeotte, j'ai décidé de lui donner mes deux index pour le faire déambuler à la verticale. Alors, tant pis pour mon dos, on va laisser fiston faire ses premiers pas à son rythme. D'ailleurs, demain, j'ai l'intention de lui acheter de véritables chaussures de marche.

Mes jours de mère à la maison sont comptés
Je suis dans ma dernière semaine de prestation d'assurance emploi. À partir de lundi prochain, je serai "en vacances". Enfin, j'écoulerai mes journées de vacances du travail jusqu'à la mi-septembre. Le retour au bureau me semble encore lointain, mais je prends peu à peu conscience de la fin d'un cycle.

vendredi 8 août 2008

Un jeune homme à surveiller


Au cours de nos vacances, nous avons vraiment compris que notre garçon aimait beaucoup les dames. Plus elles sont jolies, plus il aime s'agripper sur elle. De toutes les filles rencontrées lors du voyage, c'est sans la jolie Joëlle qui a le plus tapé dans l'oeil d'Arthur. Voici les deux tourtereaux en action!

mardi 5 août 2008

On revient en ville!

Québec, Colombier, Sacré-Coeur et Danville: on a fouillé la province pour trouver une place ensoleillée, en vain. Bilan de notre voyage: fiston a goûté les premiers bleuets de la Côte-Nord, il a également dormi dans le portique d'une salle communautaire sans broncher, alors qu'on faisait un boucan d'enfer - party de famille oblige. Il a terminé le périple devant un terrain de mini-putt, jouant du fer bien assis dans son pousse-pousse, alors que son père, sa mère, sa tante et sa cousine vargeaient joyeusement sur une petite blanche.