samedi 18 avril 2009

Un singe... dans la maison

Ce matin Arthur s'est réveillé aux aurores et mon oreille de mère aux aguets a perçu un bruit de couchette inquiétant. J'arrive donc à son chevet, pour le trouver quasiment à cheval sur le rebord de sa bassinette. Tout de suite, j'ai pris le petit singe dans mes bras et l'ai installé en lieu sûr. Ensuite, j'ai cherché dans Internet l'âge normal pour passer au petit lit, et Arthur semble prêt à faire le grand saut. Je doute toutefois qu'il soit assez grand pour coucher dans son petit lit, aussi avons-nous décidé de le mettre direct sur son matelas parterre... Mais voilà, il a tout de même réussi à se cogner la caboche en se réveillant. En tout cas, il n'est pas à une prune près...

À part ça, notre petit vlimeux a été hyper malade toute la semaine avant Pâques, - la diarrhée - mais comme le Christ, il a littéralement ressuscité juste avant notre départ le vendredi saint pour la Côte Nord. On en revenait pas! IL nous a même fait le cadeau de petits cocos bruns... Je sais c'est complètement sauté de tripper caca, mais après une semaine complète de purée blanchâtre et de lit complètement détrempé, on était aux oiseaux!

Autrement, petit pou semble avoir du goût. Il a lancé un wow d'admiration devant la robe de sa tante Anny... et quelques jours plus tard, c'était le chandail de requin que ma maman a rapporté de Floride qui le captivait. Pas moyen de lui enlever.

samedi 4 avril 2009

Quand j'aurai le temps

Il faut bien le dire, je n'ai pas beaucoup de talent pour la conciliation travail-famille... Aussi la course à la garderie, les heures supp au travail, les mille et une petites corvées saisonnières(pneus d'hiver, vêtements de printemps, Pâques...) me font parfois oublier l'essentiel: la vie. Pourtant, la vie se rappelle à moi chaque matin, quand je regarde dans le rétroviseur. Elle s'attarde dans le regard d'Arthur qui scrute le ciel... pour capter le passage d'un avion. La vie est toujours là quand je reviens du travail le soir, et elle me saute dans les bras... comme si j'étais le père Noël. Et avec le beau temps qui revient, c'est encore plus difficile de mettre la vie sur le hold. En tout cas, je me promets bien de la rattraper dans les prochaines semaines, car j'aurai 9 jours de congé... bien comptés! J'espère bien durant cette intervalle, pouvoir prendre la main d'Arthur et pointer aussi souvent que possible ces étranges oiseaux qui dessinent des sourires grands comme le ciel dans le visage de mon fils.
J'attends donc avec impatience Pâques pour mettre de côté la mère indigne, qui cohabite avec moi depuis près de 6 mois.