mercredi 28 novembre 2007

Dodo, Arthuro

C'est fait. J'ai acheté un premier livre sur le sommeil des bébés. Une suggestion de mon amie et mère de famille, Nadine. Je suis à peu près à la lettre les recommandations données dans Un sommeil paisible et sans pleurs . Maintenant, fiston fait des siestes assez régulières, mais dans sa balançoire - et je me demande si il n'y passe pas trop de temps... Après une heure, je le transferts dans son lit pour lui permettre de se délasser, mais il se réveille. Ensuite, Arthur a droit à la traditionnelle balade en carosse, vers 1 h, ce qui lui permet de dormir environ 40 minutes. Vers 5 h, le rituel du dodo du soir commence avec un bain, des petits massages et puis, je le prépare pour la nuit, et l'allaite une bonne heure. Ensuite, on en entend plus parler pendant 2 h ou 3. Enfin, je dois tout de même continuer de l'allaiter la nuit, mais la durée des tétées est très courte, de même que la période d'endormissement. Généralement, en quinze minutes, je suis de retour au lit. Et je me sens bien plus reposée.

Je vais donc donner une chance à fiston de faire ses nuits encore un mois, car il n'est après tout pas très vieux et c'est un enfant prématuré. Après, je vais tenter les trucs plus drastiques: bouteille d'eau au lieu du sein et la technique du 5-10-15 minutes de pleurs. J'espère vraiment ne pas avoir à en arriver là, car je ne pense pas pouvoir résister aux pleurs de mon charmeur de bébé!

mercredi 21 novembre 2007

Top 3 des objets dont je ne peux plus me passer


La dernière fois que je suis allée en visite chez mes parents, j'ai réduit au minimum les effets de bébé, un réflexe de voyageuse, qui aime aller à l'essentiel, et je ne l'ai pas regretté. J'avais confiance qu'Arthur trouverait son bonheur dans les bras de grand-papa et grand-maman, et je ne me suis pas trompée. Mais la prochaine fois que je quitterai pour quelques jours, je pense bien emporter avec moi deux bidules dont on ne saurait plus se passer - sa chaise vibrante, qui lui permet de pratiquer ses jabs, au moment des repas, et sa balancelle, qui le fait canter en moins de dix minutes. Autrement, je ne partirais pas sans mon kangourou, cette écharpe m'a sauvé la vie au Salon du livre. Bien pratique, ce porte-bébé de tissu me permet de trimballer Arthur sans m'embarrasser de pousse-pousse et du même coup de retrouver l'usage de mes deux bras...

Autrement, mon petit sbire répond assez bien à sa cure de sommeil. Il ne rouspète pas trop quand je le dépose dans sa couchette à moitié endormi et espace de façon graduelle ses boires. Ce matin, il a filé de 4 heures du mat à 7 h 40. Me reste maintenant à me reprogrammer pour ne pas rester éveillée dès l'aurore...

lundi 19 novembre 2007

Morphée l'a-t-il oublié?


Cette nuit, j'ai vu les heures défiler: 11 h 40, 1 h 40, 2 h 45, 3 h 30... 4 h 20, 6 heures... Bébé s'est en effet réveillé plus souvent qu'à son tour pour boire, gazouiller, tirer sur ma couverture ou régurgiter. Ce petit oiseau de nuit m'avait pourtant l'air parti pour des réveils moins fréquents depuis qu'il a atteint le fameux poids de 12 livres... la semaine dernière. Mais non, son cycle n'est pas encore stable, et c'est donc avec une certaine anxiété que je me suis levée ce matin. Pour m'aider à trouver une solution à ce problème, j'ai repris la lecture d'un livre intitulé Mon enfant dort mal. Ça m'a totalement achevée. D'après ses auteurs, je devrais tout changer... dans ma routine du soir. Premièrement, il faudrait qu'il s'endorme seul dans sa couchette, que je coupe les boires de nuit, que j'évite de le laisser s'endormir au sein et que je le couche toujours dans le même lit... le sien. Moi qui campe dans sa chambre depuis un mois - sur un lit de camp, et qui le fait dormir à mes côtés une bonne partie de la nuit, je me sens totalement dépassée par toutes ces consignes. C'est à peu près impossible de le veiller chaque fois qu'il se réveille, voilà pourquoi je me suis mise à dormir avec lui. Cette approche est la seule que j'aie trouvé pour arriver à dormir un peu moi aussi. Mais, je ne pensais pas que ça durerait aussi longtemps. Donc, il faut que je change ma tactique, avant qu'il ne s'habitue à ce petit manège. À partir de maintenant, je vais étirer ses boires de jour (3 heures entre chacun) et tenter de le faire durer 4 heures sans boire la nuit. Aussi dois-je me rendre à l'évidence, ce n'est pas demain la veille que je dormirai 7 heures collées. C'est pourtant la norme chez les petits enfants de 3 mois. J'ai aussi une autre option, si vraiment Morphée ne vient pas le chercher plus souvent, je vais le mettre aux préparations lactées pour le boire du soir, il paraît que ça le fera dormir... comme un bébé. Si vous avez des suggestions, n'hésitez pas.

mardi 13 novembre 2007

La vie culturelle...


Quand je vois des amies qui ont une vie... Je veux dire qui n'allaitent pas, je me surprends à écouter avec attention le moindre de leur babillage culturel. Car, dans ma campagne, il ne se passe pas grand-chose. Et même si je prends un plaisir sans borne à regarder bébé gazouiller, je ressens parfois le besoin de sortir de ma tannière. Mais, les activités sont limitées... à part, aller chercher le courrier et visiter les environs en pousse-pousse, mon terroir n'est pas très fertile en animation culturelle. Aussi, suis-je devenue de plus en plus réceptive aux séries télé que mon copain me propose en fin de journée. J'ai dévoré Dexter, une série brillante, portant sur un tueur en série qui élimine ses congénaires sanguinaires. J'ai même pris un malin plaisir à écouter une série portant sur le football, faut le faire! Mais il ne faudrait pas négliger les vertus de l'allaitement de nuit, grâce auquel je me suis initiée aux émissions de radio nocturnes. C'est ainsi que j'ai découvert qu'à 4 heures du matin, à la radio de Radio-Canada, on repasse les meilleures entrevues de la journée.

Cette semaine, par ailleurs, je vais aller faire le plein de culture... au Salon du livre. C'est un rendez-vous annuel, avec ma belle-soeur. Je dois dire que je n'ai jamais trop aimé ce salon, bancal, qui n'a pas évolué depuis 20 ans. Il faut avoir le goût des livres pour se promener en poussette au travers des cubicules des maisons d'édition. Aucune aire de lecture, aucun siège disponible, et les cafés sont vraiment repoussants et sombres. Mais, qu'à cela ne tienne, ma belle-soeur a le don de rendre les lieux poches intéressants... Elle saura encore cette année redonner du lustre à cette sortie.

mercredi 7 novembre 2007

Cours de sourire 101



Depuis quelques jours, j'ai enfin obtenu le mode d'emploi du sourire de bébé. J'avais remarqué que ma mère, mon père, ma belle-mère, mes amies, enfin, à peu près tous les gens qui ont une "connexion" avec Arthur, arrivaient à lui arracher des sourires. Mais, moi, j'avais encore des croûtes à manger... Sauf que depuis quelques jours, ça y est! Au lever du soleil, fiston nous accueille avec des sourires à fendre l'âme... Suffit de lui tapoter la joue pour voir apparaître une belle paire de gencives... Du miel pour l'âme en ce mois de novembre. Demain, je quitte pour Danville, parions que le petit chibouki fera encore plus de façons à ses grands-parents qu'à moi... Dur, dur d'être mère.

lundi 5 novembre 2007

Feuilleton imprimé



Dans ma famille, à Danville, et dans celle de mon copain sur la Côte-Nord, mon blogue - et le sien - font le tour de la parenté... sous forme papier - les plus branchés imprimant les chroniques pour ceux et celles qui n'ont pas la fibre techno. C'est donc devenu un feuilleton familial de suivre les péripéties d'Arthur. Dans le fond, Le choc des gamètes est un peu comme un album de famille que chacun peut feuilleter... sans que j'aie à expliquer chaque image. Je me demande par contre si mon petit poussin trouvera affligeant d'avoir été exposé à la populace depuis sa tendre enfance, voire avant sa naissance. Enfin, si ça trouve, d'ici dix ans, créer un blogue pour son bout de chou sera devenu chose très commune.

samedi 3 novembre 2007

Le premiers cours d'Arhtur


Cardio-poussette, yoga, natation: même s'il ne reconnaît pas encore ses mains de ses pieds, le bébé moderne peut se cultiver dès l'âge de 4 semaines. Le mien a été intronisé dans cette arène à 9 semaines, avec un cours de massage. En fait, vous l'aurez deviné, il n'était là que comme cobaye, c'était moi l'élève. Tout comme lui, une dizaine de marmots se sont prêté à l'exercice avec plus ou moins bonne volonté. À certains moments, on se serait cru dans une chorale... de pleurs et de pets. Si Arthur a aimé? Je l'ignore, mais il n'a pas rechigné - ce qui est bon signe. En fait, après avoir repris le massage à la maison durant toute la semaine, je dirais qu'il tolère bien la chose... Mais pourquoi masse-t-on les petits? D'abord, il paraît que ça les calme et ça renforce les liens filiaux - on sait que les bébés sont très friands de caresses et de contacts. Ensuite, cela leur permettrait de mieux se fixer dans l'espace, de comprendre les limites de leur propre corps, car durant 9 mois, ils ont fait sang et chair avec leur mère, et ne se considèrent pas comme une entité propre. Donc, le massage les aiderait à s'individualiser. On dit aussi que cela leur permet de se synchroniser avec leur horloge biologique, bref de mieux saisir le cycle du sommeil, mais je pense que je devrai le masser encore quelques semaines, avant qu'il ne découvre que 3 heures du matin, ce n'est pas tout à fait le moment de se lever... Surtout qu'on recule l'heure ce soir.