lundi 31 décembre 2007

L'année... ARTHUR


Il y a un an aujourd'hui que se produisait le choc des gamètes, bref que notre cher Arthur prenait forme sous la couverture d'un chalet de la Côte-Nord. Si je fais le bilan de 2007, c'est sûrement, et de loin, ma plus belle réalisation conjointe... car mon chum a aussi ses parts dans cette entreprise qui aura nécessité plusieurs années d'efforts. Maintenant que notre petit projet se développe et qu'il apprend chaque jour comment nous rendre encore plus gagas de lui, je me demande bien comment 2008 pourrait être autrement que la plus belle année de ma vie.
Sur ce, passons aux résolutions. Pour 2008, il faut absolument que je cesse de lire des livres sur l'éducation de bébé: ça me fait perdre mes réflexes et ma confiance... Lorsque ça ne va pas, je ferai appel au sens critique de mon chum, qui est plus terre à terre que moi côté bébé, sinon, j'appellerai ma copine Guylaine, qui sait si bien me rassurer ou le service Info-santé, qui n'est pas mal non plus quand il est question de maladie. Et bien sûr, je vais poursuivre mon blogue... jusqu'à la fin de mon congé de maternité. Bonne année à tous!

jeudi 27 décembre 2007

Arthur et ses produits dérivés


360 photos, des petites bouts de films, 2 cadres numériques qui passent les meilleurs moments de bébé en rafale sous forme de diaporama, une empreinte de pied dans le plâtre, deux casse-tête à l'effigie de fiston et une boule de Noël qui laisse entendre sa voix: voilà en gros les produits dérivés de la naissance de notre machine à sourires jusqu'à maintenant. Et ça c'est sans compter nos deux blogues (le mien et celui du papa), qui retransmettent des parcelles de la vie de bébé depuis sa conception. Moi qui n'arrête pas de dire à ma mère qu'elle gâte trop fiston, dans mon genre, je suis pas mal non plus...

Paradoxalement, même si je vois Arthur dans ma soupe, j'ai encore de la difficulté à me faire à l'idée qu'il existe vraiment. Il faut dire que durant les trois premiers mois, j'étais pratiquement collée à lui 20 heures sur 24, donc il était encore plus un prolongement de moi qu'un être à part entière. Maintenant qu'il est un peu plus autonome et que je peux être autre chose qu'une "mère nourricière", je suis plus à même de goûter ses mimiques et de le voir dans son entièreté. En fait, rien n'est plus efficace pour moi que de m'absenter quelques heures pour jeter un regard neuf sur ses grands yeux noirs et son visage angélique. N'est-il pas beau, posant ici en petit lutin du père Noël?

mercredi 19 décembre 2007

Un troisième bras svp...


On vante souvent le sens pratique de la femme, sa capacité à gérer plusieurs choses à la fois, et je dois dire que je suis l'une des adeptes les plus "insensées" du multitâche; mon travail d'abord n'aide pas à ma cause. Je suis forcée de coordonner plusieurs types de tâches à la fois: à titre d'édimestre, je révise des textes, tout en ouvrant mes courriels et en consultant ma planification de sujets d'articles. Je peux aussi - et c'est pas très poli - répondre à quelques appels tout en choisissant une photo pour la page d'accueil. Avec Arthur, le multitâche est essentiel, mais pas toujours souhaitable. Aussi, j'ai dû réviser mes tactiques... Faire le sac du bébé en s'habillant, tout en tenant bébé d'un bras, ça donne des tendinites. Parler au téléphone tout en l'allaitant passe toujours mais depuis ce matin, j'ai dû me rendre à l'évidence: on ne peut pas écrire et allaiter en même temps. C'était bon pour les premiers mois, où je le coinçais doucement entre mon bedon et le bureau où reposait mon ordinateur. Mais, maintenant que fiston fait 15 livres, et qu'il a pratiquement 4 mois, il n'est plus aussi imperméable à mes manquements maternels. Ce matin, alors que je tentais de l'allaiter tout en "pitonnant" sur le portable de mon chum, mon chéri s'est arrêté tout bête de téter. Il m'épiait et semblait aussi captivé que moi par ma tâche. J'ai donc reculé un peu plus l'ordinateur, et la bouteille d'eau - que je garde aussi à portée de la main quand j'allaite - en a profité pour se répandre sur la table. Si j'avais eu un troisième bras ou un troisième oeil aussi, j'aurais pu prévenir la gaffe! Après ce méfait, fiston a continué de téter sourire en coin, l'air de dire : ÇA T'APPRENDRA AUSSI!

En passant, mon mignon est maintenant quasiment membre du club des bébés qui font leurs nuits. Il a nettement changé ses habitudes de sommeil, nous laissant presque chaque soir des 4 heures sans ronchonner.Je suis aux anges...

dimanche 16 décembre 2007

Une soirée sans Arthur


Petit Monsieur a peut-être été très près de moi pendant ses trois premiers mois de vie, mais depuis quelque temps, je prends conscience que mon règne ne sera pas éternel. Déjà, fiston écoute les sports à la télé assis bien droit à côté de son papa, et tout cela a l'air tellement naturel qu'il ne lui manquera bientôt qu'une bière entre les genoux pour ajouter au réalisme. Faut aussi dire que le père et le fils ont passé leur première soirée en duo jeudi dernier alors que je prenais - pour la première fois - congé de fiston. Après avoir stressé pendant deux jours sur les capacités de mon chum à passer l'heure du boire sans moi, acheté une caisse de lait maternisé (au cas où fiston passerait au travers de la réserve de lait tiré) et fait une série de remarques sur l'art de border bébé, je suis partie somme toute assez confiante pour mon party de bureau. Retrouver mes collègues, danser et boire un petit verre ont été très bénéfiques pour moi... Je dirais même que ces quelques heures passées en vadrouille m'ont redonné autant d'énergie qu'une semaine sans nuit blanche.

Côté gardiennage, l'expérience s'est somme toute bien déroulée: Arthur a bu tout son lait au biberon, mais c'est dans sa balançoire plutôt que dans les bras de son papa qu'il a finalment sombré dans le sommeil... Je l'ai cueilli vers minuit, sans trop de dommage.

samedi 8 décembre 2007

C'est à son tour de porter bébé...


Sept jours que nous sommes en cavale avec notre jeune voyageur et je peux dire que nous avons sûrement passé la plus belle semaine de notre règne à trois. D'abord, difficile de résister à notre petite machine à sourires. Si Arthur a appris quelque chose en trois mois de vie, c'est bien de nous tirer des larmes de bonheur presque chaque fois qu'il se fend d'un nouveau sourire. Dès ses premiers jours, alors qu'il savait à peine téter, on pouvait surprendre sur son visage un sourire en coin encore plus naturel que celui de son papa. Ensuite, il nous a collé la totale, une risette qui s'accompagne de gloussements de joie et de plissements de yeux, puis sont apparus ses petits ronrons de plaisir, qu'on obtient en le chatouillant un peu au creux du cou. Dur de ne pas craquer!

Autre moment attendrissant aujourd'hui: la première randonnée d'Arthur en ski. Bien attaché à la ceinture de papa, fiston a dévalé les pentes à bord d'un traîneau hi-tech. J'étais bien sûr un peu inquiète durant la balade, mais chaque fois que je passais la tête dans l'ouverture du traîneau, un petit visage paisible et détendu m'accueillait. Vivement la prochaine sortie en ski. Mais, faudra compter sur la vigilence de mon chum pour trouver des centres dotés de carosses de glisse high tech, car ce genre de fantaisie se détaille à plus de 500$ en magasin. Aussi bien dire qu'on n'en achètera pas, surtout que ça ne rentrerait pas dans la voiture et que ça ne durerait qu'un temps.

mardi 4 décembre 2007

Cardiopoussette extrême


Mes sorties en pousse-pousse sont souvent l'occasion de découvertes. Il y a quelques semaines, je découvrais qu'il fallait gravir l'équivalent des marches de l'oratoire St-Joseph pour accéder à la salle principale de la place Bonaventure. Aujourd'hui, j'ai découvert que l'hiver transforme une innocente promenade en cardio-poussette...

En bonne touriste que je suis, je suis partie en duo avec fiston ce matin dans les rues de la basse-ville de Québec. Mon objectif, fouiner un peu, prendre l'air, bref profiter de mes vacances. À l'aller, tout allait à peu près bien, à part une petite chute sur la glace. Ne riez pas... On en fait tous une au début de l'hiver, après on apprend à marcher sur des oeufs. Mais, le charme de la vieille ville était plus fort que tous ces petits tracas et je me suis mise à faire du shopping sur la rue Saint-Jean. Après avoir rempli un peu trop généreusement le pousse-pousse de denrées fines, je me suis dit qu'il serait bon d'aller "décharger" le tout à l'appartement. Pour éviter la montée très abrupte de la rue d'Auteuil où je loge, je me suis donc naïvement lancée dans la rue adjacente, et c'est là que j'ai commencé à penser qu'il faudrait munir ce carosse de traction aid. Me voyant spinner dans la montée, une bonne résidente de la place m'a prise en pitié et m'a aidée à hisser le petit Arthur jusqu'à la maison. Prochaine sortie: une virée dans une boutique de bottes à crampons...

lundi 3 décembre 2007

Le bonheur du cocooning


C'est la première véritable semaine de vacances que nous nous accordons Barclay et moi depuis presque un an. Pour s'y préparer, j'avais passé en revue les mille et un bidules dont fiston aurait besoin pour l'occasion et rempli à pleine capacité notre voiture. Je m'étais aussi préparé une liste de choses à faire... pour meubler cette longue semaine. Mais, une fois arrivés dans l'appartement que nous avons loué à l'intérieur de l'enceinte de la vieille ville de Québec, j'ai tout de suite compris que je n'avais pas besoin de planifier mes journées. On est si bien dans cette maison de pierre, avec la tempête qui bat au dehors que je n'ai pas besoin d'occupations spéciales pour me divertir... Je dirais même que, ce matin, grâce à ce bon lit bien douillet et caleux, je me suis réveillée plus heureuse que jamais depuis la naissance de fiston. Notre cher ange est aussi dans les meilleures dispositions. Il n'a pratiquement pas bronché hier - après avoir passé quatre heures en voiture. Et aujourd'hui, il a fait une sieste des plus longues, nous laissant aussi l'occasion de faire de même.

Vive les vacances!