samedi 28 juin 2008
On a "uploadé" le disque dur d'Arthur
Fiston n'est plus cette petite pâte molle qu'on regardait avec attendrissement il n'y a pas si longtemps. Je visionnais l'autre jour une vidéo de lui datant de mai, et on pouvait le voir assis par terre avec son grand-père Fortin, l'air un peu hagard et le geste encore lent. À la moindre brise, il tombait sur le dos... Un mois et des poussières plus tard, il se tient droit comme un i debout comme assis, vide son panier de jouets et s'amuse comme un petit chien avec une balle. Son oeil exercé traque les fourmis, les petites brindilles qu'il ramasse sans problème avec son pouce et son index. Monsieur aime aussi pincer les cordes de guitare et retirer les casquettes ou se secouer le popotin en imitant le cri du singe. Mais ce qui m'épate le plus, ce sont ses progrès à table. Maintenant, il mange seul, avec ses doigts ou à la cuillère. C'est certain qu'on doit ramasser le tiers de son assiette par terre, mais bon, on a réglé le problème en bouffant dehors. Et puis, on oublie vite ces petits désagréments lorsqu'en fin de repas, on le voit frétiller de bonheur devant sa purée de pruneaux qu'il avale avec des Mmm... d'extase.
jeudi 19 juin 2008
Les lieux de l'enfance
Quand j'étais petite, j'allais souvent chez grand-papa Milot. Je me rappelle très bien sa tabatière, son horloge coucou, son piano au sous-sol, la piscine creusée qu'il avait construite de ses mains pour ses 10 enfants et qui n'avait plus que pour seules baigneuses les branches d'un vieux saule pleureur. Ensuite, quand mes grands-parents sont décédés, la maison a été rasée, le jardin aussi, et je me demande bien ce qui est advenu de la piscine. Je ne saurais dire où elle était vraiment sur ce terrain qui aujourd'hui est occupé en très large part par les bâtiments du garage, et les camions de la compagnie familiale. Ce garage, où mon père et ses frères ont frayé presque toute leur vie, ce garage qui a vu tant de mes voitures défiler: de la Datsun brune des mes 17 ans à la Focus de mes 38 ans... perdra bientôt aussi sa vocation. Mes oncles l'ont vendu, parce qu'il était temps de fermer les livres d'une entreprise qui aura duré toute leur vie active. Dommage pour fiston, que je soupçonne d'avoir un faible pour les choses mécaniques. Fallait le voir aujourd'hui, chez mon garagiste, bercé par les bruits assourdissants qui règnent dans un garage.
Enfin, il faut bien que le temps passe, et que les choses évoluent... Et j'ai bien hâte de voir ce qui retiendra l'attention d'Arthur chez ses grands-parents. Je parie que le tourbillon et la balançoire ont déjà commencé à faire leur place dans sa mémoire... et puis, il aura bien le temps de faire un tour en camion avec son pépé d'ici quelques années!
samedi 14 juin 2008
Bikini, brosse à dents... et tortue soufflée
À l'invitation de sa grand-maman, Arthur a adopté un nouvel ami: la tortue, qu'il serre tout contre lui en se laissant flotter dans l'eau. Depuis le début des grandes chaleurs, je n'ai que de la reconnaissance pour ce joujou qui fait notre joie quotidienne. Eh oui, le bonheur à 30 degrés repose sur les épaules d'une tortue soufflée!
Tout ça pour deux palettes
Aujourd'hui, on tente l'expédition soirée en famille au resto. Devant grand-papa, grand-maman et compagnie, notre petit chéri pourra exhiber l'objet de ses récents tourments: deux subtiles palettes avant. J'espère juste que M. Pepsodent sera bien sage, car il a du chemin à faire pour prouver à l'engeance Milot qu'il n'est pas qu'un petit pleurnichard. Je ne suis pas superstitieuse, mais je dois admettre qu'à chaque visite en terre familiale, fiston se tape un virus ou une percée de dents, et offre à nos hôtes de belles nuits blanches... Donc, j'espère secrètement qu'aucun fléau ne s'abattra sur lui aujourd'hui.
Autrement, je ne peux passer sous silence une importante étape du cheminement d'Arthur (et du mien surtout). Mercredi dernier, petit pou s'est fait garder pour la toute première fois à l'extérieur de la maison. Avant de partir, j'ai donné tous les conseils possibles à la jeune gardienne, qui avait la lourde tâche d'écouter mes montées de "mèrepoulisme". Finalement, grâce à son calme de madone, j'ai quitté mon petit pacha sans remords et profité d'une soirée de spectacle charmante. Ma filleule Emy s'est livrée à un swing endiablé devant une salle comble de parents émus. Pour ne pas être en reste, Arthur a cru bon, de son côté, de nous faire découvrir son talent pour le chant de bébé perceur de dents aux petites heures de la nuit.
Photo - petit pou juste avant la soirée spectacle...
lundi 2 juin 2008
Et toi maman...
Pas facile d'asseoir Arthur ces temps-ci: dès qu'on le soulève, il se place à la verticale et, de ses petits pieds encore gauche, tente de fouler le sol. On sent de plus en plus chez lui une volonté de bouger et de communiquer. Cette nuit, par exemple, fiston a réagi vivement aux craquements des ressorts de notre lit, y allant de son petit cri d'appel qu'on pourrait traduire par "Eh les parents, si vous ne voulez pas que je vous dérange, ne faites pas tant de bruit!" Et puis, sans crier garde, il s'est mis à tester sur nous les deux syllabes que je lui répète mille fois par jour : maman, maman...
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