La semaine Fortin

Le camp Fortin a pris d'assaut la maison vendredi dernier, ce qui a transformé Arthur en petit centre d'attractions. Entouré de partenaires de jeu totalement gagas, notre marsouin s'est payé une semaine presque complète sans garderie, ce qui nous a évité quelques rushs de fin de soirée, grand merci. Et puis, ce fut le départ, en coup de vent, vendredi de tout un chacun : Arhtur pour la garderie, Rose et Come pour l'autobus et Anny, pour la ville. Aussi naturellement qu'il les a accueillis, Arthur a salué ses grands-parents avec sa petite voix de tous les jours. Puis, en revenant de la garderie, il a demandé... Mami Rose partie? C'est drôle de voir comment il vieillit.

Belgique aller-retour

Premier voyage d'avion pour Arthur, première expérience en train, en bateau, premier zoo, premier décalage horaire... toute l'aventure belge s'est déroulée comme sur des roulettes, avec fiston, sauf peut-être pour les 2 premiers jours où il confondait la nuit et le jour. Heureusement, le fait d'habiter dans l'appartement de ma belle-soeur, a aidé à passer le heures blanches. Dans le salon, sur le tapis rouge, Monsieur party a pu se délier les jambes et faire des petites vocalises sans déranger toute la Belgique. Autrement, on a encore une fois assisté à un phénomène étonnant: le développement du langage de jeune homme en 2 semaines a été prodigieux. Il est maintenant capable de faire des phrases du genre: Maman partie au magasin acheter des cocos... C'était la même chose cet été, quand nous sommes allés sur la Côte-Nord, le déblocage verbal avait été saisissant.

Un nouveau personnage est aussi apparu dans la vie d'Arthur: Monsieur Méchant. Ce dernier nous a permis de passer des heures au resto sans trop de gestion parentale... Merci donc à toutes les têtes grises un peu rébarbatives d'avoir fermé la boîte d'Arthur aux moments les plus critiques... Par contre, ce cher Monsieur méchant n'a pas réussi à stopper les élans d'Arthur devant les douanes canadiennes. Tel un petit terroriste, il a traversé la zone de sécurité, ce qui me laisse entrevoir une étonnante carrière de sprinter...

C'est ma guitare!

Notre fils fait des phrases complètes, c'est assez hallucinant de l'entendre dire: c'est ma guitare ou ferme la lumière... Bon, je sais, cela peut sembler bien innocent mais quand tu as passé l'année entière à dire "ferme la lumière Barclay", avant de mettre fiston au lit, et qu'il le dit maintenant avant moi, c'est d'une drôlerie...! Notre jeune homme est aussi mélomane: il joue de la guitare... et empoigne le micro avec autant d'assurance qu'un Mick Jagger. Mais, le plus drôle, c'est de l'entendre répéter sur un ton affirmatif: C'est ma guitare.

Autrement, l'automne nous ramène au verger, où Arthur aime se promener... Il nourrit les lapins, commence à apprivoiser les ânes... Parfois, il a peur et se remonte les épaules en répétant "peur, peur". Il est encore plus mignon.

2 ans... en images

La fête d'Arthur en rafale... On le voit ici prêt à croquer... son gâteau en bonne compagnie Lou-Anne, belle à croquer... Arthur s'en occupait avec délicatesse, ce qui n'est pas dans sa nature de petit requin


Il avait entre-aperçu ses cadeaux et se débattait pour les déballer...


Endimanché comme un prince, ce Arthur. Merci pour les beaux habits (mamie et papie)...

Vacances, vacances

Pour la petite histoire, fiston se porte bien en vacances, quoi qu'il a le cou tatoué de piqûres de mouches... cadeau de la Côte-Nord, et une propension à faire des crises de panique quand on change son douillet petit lit de résidence! Après avoir fait la tempête à Québec, il a fait le grand jeu (larmes et pleurnichages) dans deux chambres d'hôtel du Lac-St-Jean, puis une fois sur la Côte-Nord, il a retrouvé un semblant de paix intérieure, dans la petite chambre de couture de la maison de ses grands-parents. Autrement, il devient terriblement bavard et curieux. Il n'a de yeux que pour tout ce qui roule, et je ne compte plus le nombre de fois qu'il peut dire les mots pick-up, quatre roues, bus et auto en une heure!

Ses petites victoires quotidiennes: il ne boit plus au biberon - on l'a sevré durant les vacances, ce qui réduit considérablement sa consommation de lait... Mais en revanche, il dort avec sa suce. Autre victoire... en auto, il arrive à contrôler la musique... avec ses petits cris aigus qui ont raison de nous. Résultat: on connaît le répertoire complet de Henri Dès, et celui des Flight of the Conchords, ce dernier groupe n'est pas de la même ligne qu'Henri Dès... C'est un apport de mon chum à la culture pop-parodique de notre fils.

Sur ce, il ne nous reste qu'un jour de vacances à "traverser" avec Arthur et ce sera un soulagement, je l'avoue, de retrouver notre petite maison... Mais, on aura tout de même passé d'inoubliables moments, surtout à la plage, avec notre merveille bouclée!

C'est le bouquet!

La semaine dernière, nous nous sommes mariés... pour la télé. Pour les intéressés, tout cela passera à Radio-Canada en février ou mars prochain - dans le cadre de l'émission Les pieds dans la marge. Comme tous les mariages, le nôtre a connu ses bons et moins bons moments. D'abord, au palmarès des déraillages, notons que la date a changé à la dernière minute (tournage oblige), qu'il a fallu revoir quelques détails, comme me trouver une bague - car la véritable n'était pas prête, et rappeler tous nos invités en souhaitant qu'ils puissent venir un jeudi... Mais heureusement, on a réussi à s'ajuster.

Une fois sur les lieux, tout allait rondement jusqu'à ce qu'on nous convie à la cérémonie. Le ciel nous est littéralement tombé sur la tête. Pour moi, Dieu n'était pas content qu'on skippe le rituel religieux... Après 40 minutes de pluie torrentielle, le temps s'est éclairci et on a pu entamer la marche nuptiale. Empoignant ma robe, je me suis frayé un chemin au travers des rigoles de bouette, en remerciant le très Haut de ce... cadeau céleste.

Après qu'on ce soit tous placés, Mathieu (de l'émission) a tenté vainement de ranimer le radio cassette qui aurait dû nous jouer la sérénade, mais en vain. Profitant de cette distraction, Arthur s'est mis à bouffer le bouquet... qu'il tenait entre ses mains. Le pauvre avait déjà largement dépassé son heure de dodo, et commençait à réclamer de l'attention. Heureusement, comme on est à la télé, on a pu reprendre le mariage, et, lors de la reprise, notre chou s'est contenté de simplement lancer des pétales à la volée tels des confettis. Mais, c'est moi qui ai fait gaffe en tentant de passer l'alliance dans la mauvaise main... de mon "époux".

On a bien ri de tout ça, et nous avons une pratique solide en cas de véritable mariage! Au fait, avec nos bagues et tout, on se considère comme fiancés, mais je doute fort que nous allions plus loin que ça!

Aimer l'eau à en claquer des dents

Comme son papa, fiston aime l'eau... Je n'avais encore jamais réalisé à quel point, cependant. En fin de semaine, alors qu'il faisait trempette dans la piscine pour la première fois, petit mousse s'est mis à claquer des dents. Pourtant, il ne voulait pas sortir. Une fois extirpé de l'eau, il se débattait comme un brochet tout juste happé par un hameçon... Pauvre petit poisson! Ensuite, on lui a offert une première virée en kayak. Malgré son gilet de sauvetage qui le fait ressembler à un bonhomme Michelin, il ne disait mot, bien callé entre les bras de son père. On le voit ici en expédition au travers les bulles de savon.

Les dessins... d'Arthur, l'empreinte de Mona

Oui, Arhtur a un brin d'artiste en lui. Ma mère sera contente. Il ne peut s'empêcher de crayonner les murs, les livres, les divans, les meubles... Et de manger de la craie. Aujourd'hui, toutefois, il y est allé d'une nouvelle technique: la peinture à pieds! Merci à Mona, son éducatrice, qui a pris le temps de déchausser fiston, pour lui permettre de créer cette oeuvre à 10 orteils qui trône sur notre frigo. Imaginez donc les dix pieds qu'elle a dû déchausser et ensuite laver pour nous donner ce ravissant dessin... Mais, Mona, elle est comme ça, elle aime verser dans la folie et ne lésine pas sur les détails pour mettre de la magie dans la vie de nos petits coeurs! Une bonne âme que je salue bien bas!

Ce que les grands-parents savent... et que nous ne pognons pas

À une petite journée d'avis, mes beaux-parents sont débarqués la semaine dernière chez nous, avec leur simplicité habituelle, leur bonne humeur. Tout de suite, Arthur les a reconnus et s'est fait chum avec eux. Même s'il voit peu ses nord-côtiers de grands-parents, on a l'impression qu'il les connaît depuis toujours. En moins de deux, Arthur a compris qu'il devait appeler son papi: Côme, s'il voulait s'en faire un allié. Ensuite, il s'est mis à répéter le mot "pot" en choeur avec son grand-père, tout en l'aidant à rouler ses cigarettes (non, là je déconne). Quant à sa grand-maman, il lui faisait la grâce de se coucher à côté d'elle le matin, alors qu'il ne fait jamais ça avec ses parents... Dommage qu'on ne les voit pas plus souvent, on ne sait jamais, en plus, combien d'années il nous reste avant que... Bon, je ne veux pas être émotive, mais, une de mes tantes a quitté ce bas monde cette semaine. Elle avait 61 ans, 3 petits-enfants et une retraite à peine entamée.

Le cadet... détronné

Chaque matin, fiston se pointe au pas de notre porte, son sourire en bouche, sa doudou à la main, l'air d'avoir remporté la coupe Stanley. Alors, comment lui dire que c'est trop tôt.. 5 h 30 pour avoir le sourire pepsodent... On lui pardonne, et on se lève. On se dit, bof, ça n'arrive qu'une fois ou deux par semaine. Ensuite, Monsieur se paie une longue sieste, de 9 à midi. Tout ça pour dire que je n'ai pas à me plaindre - ou si peu. Tout va à merveille avec Arthur.

Autrement, garçon porte l'enfance à ravir. Avec ses dents un peu écartées, ses bouclettes blondes cendrées qui dépassent de sa casquette, ses yeux qui plissent quand il sourit: un véritable bonheur qu'on est fier d'exhiber. La semaine passée, alors qu'il rendait visite à la nouvelle cadette de la famille, Lou-anne, on s'est rendu compte qu'il n'était plus du tout un bébé. À comparé de sa cousine de quelques jours, il avait l'air d'un géant. Je sais bien, c'est tellement cliché de le dire, mais dieu que ça grandit vite un enfant.

Un singe... dans la maison

Ce matin Arthur s'est réveillé aux aurores et mon oreille de mère aux aguets a perçu un bruit de couchette inquiétant. J'arrive donc à son chevet, pour le trouver quasiment à cheval sur le rebord de sa bassinette. Tout de suite, j'ai pris le petit singe dans mes bras et l'ai installé en lieu sûr. Ensuite, j'ai cherché dans Internet l'âge normal pour passer au petit lit, et Arthur semble prêt à faire le grand saut. Je doute toutefois qu'il soit assez grand pour coucher dans son petit lit, aussi avons-nous décidé de le mettre direct sur son matelas parterre... Mais voilà, il a tout de même réussi à se cogner la caboche en se réveillant. En tout cas, il n'est pas à une prune près...

À part ça, notre petit vlimeux a été hyper malade toute la semaine avant Pâques, - la diarrhée - mais comme le Christ, il a littéralement ressuscité juste avant notre départ le vendredi saint pour la Côte Nord. On en revenait pas! IL nous a même fait le cadeau de petits cocos bruns... Je sais c'est complètement sauté de tripper caca, mais après une semaine complète de purée blanchâtre et de lit complètement détrempé, on était aux oiseaux!

Autrement, petit pou semble avoir du goût. Il a lancé un wow d'admiration devant la robe de sa tante Anny... et quelques jours plus tard, c'était le chandail de requin que ma maman a rapporté de Floride qui le captivait. Pas moyen de lui enlever.

Quand j'aurai le temps

Il faut bien le dire, je n'ai pas beaucoup de talent pour la conciliation travail-famille... Aussi la course à la garderie, les heures supp au travail, les mille et une petites corvées saisonnières(pneus d'hiver, vêtements de printemps, Pâques...) me font parfois oublier l'essentiel: la vie. Pourtant, la vie se rappelle à moi chaque matin, quand je regarde dans le rétroviseur. Elle s'attarde dans le regard d'Arthur qui scrute le ciel... pour capter le passage d'un avion. La vie est toujours là quand je reviens du travail le soir, et elle me saute dans les bras... comme si j'étais le père Noël. Et avec le beau temps qui revient, c'est encore plus difficile de mettre la vie sur le hold. En tout cas, je me promets bien de la rattraper dans les prochaines semaines, car j'aurai 9 jours de congé... bien comptés! J'espère bien durant cette intervalle, pouvoir prendre la main d'Arthur et pointer aussi souvent que possible ces étranges oiseaux qui dessinent des sourires grands comme le ciel dans le visage de mon fils.
J'attends donc avec impatience Pâques pour mettre de côté la mère indigne, qui cohabite avec moi depuis près de 6 mois.

Attention svp... J'existe!

Est-ce que c'est parce qu'on n'a pas souligné son anniversaie de 18 mois aujourd'hui qu'Arthur s'est transformé en monstre à batteries ou est-ce son "terrible two" qui commence? Toujours est-il que ce midi, dans un resto chic du vieux-Montréal, Arthur a littéralement coupé le sifflet à tout le monde en lançant un cri strident! La belle affaire. Ensuite, il a coordonné quelques-uns de ses trucs de petit gamin en mal d'attention: valse de verres à eau, balayage en règle de la table, danse de St-Guy dans les toilettes, puis, il a tenu à faire le pas gentil à la patinoire en refusant catégoriquement d'embarquer dans son petit pousse-pousse. Et dire que nous allons en week-end à l'extérieur 2 fois ce mois-ci... J'espère qu'il retrouvera son petit sourire angélique.

Autrement, il dit plein de nouveaux mots: roule, roule, le loup, le nez, et s'amuse à casser des blocs de neige ou à se coller le nez dans la vitre quand on arrive en voiture... très rigolo. Cette semaine, il a aussi démontré une nouvelle facette de sa personnalité: la timidité. Je l'ai présenté à une nouvelle gardienne, et c'était difficile pour lui de la regarder tellement il était gêné. Comme dit son père le dit, c'est bien la timidité, ça le garde tranquille pour un temps!

On le voit ici avec sa doudou (qu'il traîne partout), avec un sourire à la Barack Obama. Je regardais sa photo de la Côte Nord, d'août dernier (voir mes archives), il avait l'air d'une boule. Maintenant, c'est un beau petit garçon aux visage fin.

Au coin du feu

Le feu, c'est ce qui rend Arhtur le plus heureux durant nos randonnées de ski de fond. Grand-papa Fortin peut être rassuré: son petit-fils sera un amateur de poêle à bois. En tout cas, c'est bien parti.

Autrement, comme le faisait remarquer ma mère, Arthur commence à avoir vraiment l'air d'un petit garçon. Il a des expressions plus précises, des goûts (sa doudou), de l'humour (il tire la langue, aime se taper la bedaine) et des tactiques pour se faire remarquer: il ne faut pas l'ignorer à table, sinon, il renverse tout et fait des Oh! oh!, comme si tout était arrivé sans son intervention.




Arthur est aussi un foyer d'infection... Il a le nez qui coule depuis janvier. D'ailleurs, il y a 2 semaines, ça s'est corsé, il s'est mis à tousser creux, et il a semble-t-il contaminé la garderie, laissant celle-ci fermée pour quelques jours. Depuis tous les parents nous haïssent! On a contaminé leurs petits anges. En tout cas...

Une machine à caca... maison

On en parle beaucoup ces temps-ci: la fameuse machine à caca, exposée à l'UQAM. Une collègue m'a demandé si je l'avais vue... Non, j'ai tout ce qu'il me faut à la maison. Et je dois dire que depuis que j'ai ma petite machine à caca, j'en sais plus sur les crottes que je ne l'aurais jamais souhaité. Enfin, je vous épargne les détails.

Arthur découvre l'hiver

Au début, Arthur trouvait ça dur de marcher dans la neige, dans son habit de cosmonaute. Maintenant, il a pris l'habitude du costume, mais il préfère nettement se faire traîner... comme un pacha. Le voici, après un petit roupillon aux Cèdres.