C'est la fin... et le début

C'est vraiment clair. Ce blogue ne bouge plus beaucoup... C'est que j'ai un autre blogue à nourrir: Sur le pouce!, celui-là est moins personnel car il s'agit du blogue de l'entreprise pour laquelle je travaille. Je vous invite donc à m'y suivre. Il est toutefois certain que mon petit coco ne sera plus le centre de mon propos, car je veux préserver sa vie privée. J'ai aussi réalisé que le propos du Choc des gamètes était de recenser les étapes de la croissance d'Arthur, et le voilà maintenant presque autonome... Je vous laisse avec une de ses nouvelles expressions craquantes: «J'ai très hâte de te serrer dans mes doigts»...

Un gars, c't'un gars

Tout comme son père Arthur ne manque pas de curiosité. Une chanson passe à la radio, il veut savoir ce que sait, et il a aussi un côté grand-papa Renaud, parce qu'il ne peut s'empêcher de parler durant les films: il pose des questions sur les personnages... sans arrêt. En fait, c'est surtout depuis qu'il s'est mis à regarder des Batman qu'il nous pose des questions sur les films, car les superhéros, c'est super important. D,ailleurs, chaque soir, son père et moi lui racontons une histoire de notre cru, et Arthur réclame sans fin des histoires de méchants monstres avec Batman... ou parfois Spiderman. Pas trop ma talle, mais coudonc!

Bientôt, ce sera son anniversaire, et au moins, je sais quoi lui acheter pour lui faire plaisir: un beau gâteau de Batman, avec des décorations de Batman... et si ça adonne, une pelle mécanique (son autre passion masculine).

La photo.. Arhtur au Par Safari.

De la roue au piton

Nous étions de la génération des roulettes (le téléphone à cadran, l'horloge traditionnelle, la balance, les disques - microsillons et DVD), mais nos enfants n'auront bientôt plus beaucoup de repères de ce genre... trop occupés qu'ils sont à glisser leurs petits doigts sur des pitons, des écrans tactiles, des manettes. Ça me fait chaque fois sursauter quand je vois Arthur prendre entre ses mains un quelconque objet électronique et le maîtriser pratiquement sans instructions. Le gap générationnel est grand... et s'élargira au fil des ans. Je parie que d'ici 1 an, il saura mieux que moi comment maîtriser les télécommandes de nos divers appareils électroniques. En tout cas, il sait déjà comment faire jouer des vidéos sur mon Iphone!

Vacances... éprouvantes!
Après une quinzaine de jours de canicule (bon j'exagère un peu), voici le bilan de nos vacances: Arthur a survécu non sans égratignures à toutes nos péripéties. Ses petits malheurs ont commencé après une sortie à la plage d'Oka: Son fessier était constellé de rougeurs... qu'on suppose dues à la chaleur ou à une dermatite... Autrement, tout s'est bien passé jusqu'à notre arrivée à Québec, où fiston ne voulait plus rien manger, suite à une irritation de la langue ou un petit ulcère. Arrivé à Rivière-Colombier, notre fougueux garçon a pris une belle fouille en vélo... Le soir même, il se tournait le pied en sautant d'une galerie... P.S: quels parents indignes... Dire, qu'a la garderie, il ne se fait fait jamais la moindre égratignure. Et pour couronner le tout, sa petite peau a fait l'objet d'attaques de moustiques entêtés... Si bien qu'il avait un oeil tout enflé...

Ne lui reste finalement plus de trace de ces petites blessures, Ouf! Je vais pouvoir le reconduire sans trop de honte chez la gardienne demain...

Je t'aime un petit peu fort!

On a droit à tout un éventail de déclarations de la part d'Arthur, et celle qui me semble la plus touchante est sans doute: je t'aime un petit peu fort. Mon garçon a décrété que je ne méritais pas plus le jour de mon retour de 4 jours à NY... Il s'était ennnuyé et m'en voulait sans doute d'avoir été absente. Autres mots d'enfants qui nous font bien rire: j'ai vu un monsque, bat-e-man, T'es ma maman préférée... ça, c'est un peu de ma faute, car je lui répète souvent qu'il est mon garçon préféré. Il a aussi une expression charmante pour décrire les couchers de soleil: le soleil se couche dans l'eau (comme nous sommes entourés d'eau, ça s'explique! Autre petite perle: je mets mes claxons, (pour caleçons).

Côté chanson, Arthur est yo... Il aime vraiment la musique rap et depuis que nous l'avons initié au film Madagascar, il chantonne à tue-tête: I like to move it, move it... Il a même répandu la ritournelle aux enfants de la garderie.

Par ailleurs, c'est toujours assez tordant de l'entendre chanter I don't want to be a prostitute, no, no, no.. (Une chanson des Flight of the Cochords, dont il connaît le répertoire complet ou presque, gràce (ou hélas) ça dépend des points de vue, à mon chum...

Notre mariage... et Arthur

Pour les besoins de l'émission de télé Les Pieds dans la marge, nous nous sommes mariés l'été dernier... Voici le résultat sur Toutv!

Blogueuses, sortez de vos pantoufles!

Je ne le réalise pas, mais ça fait déjà 4 ans que je blogue. Évidemment, depuis le retour au travail, mes messages se font plus rares, mais je suis tout de même contente d'avoir créé le Choc des gamètes. Le but initial était de documenter l'expérience de ma première grossesse, puis, suite à la perte de mes jumelles mortes-nées, mon blogue m'a servi d'exutoire. Une grossesse plus tard, il a retrouvé le sens que je souhaitais lui donner au départ: un simple journal de mère. Maintenant, j'espère que mon fils ne m'en voudra pas trop de l'avoir exposé autant depuis sa conception...
L,enfant blogué... va-t-il se rebeller plus tard? Voilà l'un des thèmes dont je pourrai discuter en novembre, à l'occasion du Premier rendez-vous des blogueuses. D'ailleurs, si vous êtes blogueuse, je vous invite à vous inscrire sur la page Facebook de l'événement. Ce sera l'occasion de voir du monde... pour une fois, bref, de sortir de notre cocon virtuel.

C'est le pied!

Nous sommes allés à Washington durant le congé de Pâques. Un voyage que je recommencerais volontiers, mais sur une plus longue période, car Arthur a besoin de quelques jours pour s'adapter...

Jour 1: Après une journée de marche sous un soleil de plomb, le petit diablotin a décidé de donner un bain froid à un de ses petits jouets en le lançant dans la fontaine du Memorial de Roosevelt, me poussant à faire des foulées dans une zone interdite pour le récupérer.

L'incident du jour 2: après 10 minutes dans sa remorque à vélo, Arthur s'est mis à ruer dans les brancards, nous poussant à s'arrêter toutes le 5 minutes pour le laisser marcher un peu. Après 2 ou 3 arrêts, notre petit lion a même pété sa ganse de sandales, et nous a déclaré qu'il voulait rentrer chez nous... tout claudiquant.

À sa décharge, on peut dire qu'il n'y a pas grand-chose d'intéressant pour un petit bonhomme dans Washington... Heureusement, ce jour-là, on lui a déniché un carré de sable à Georgetown, où il a pris plaisir à pousser un énorme camion, en compagnie de ses congénères. Ce qui est probablement plus rassurant que discuter avec des Lincoln en marbre!

Un autre moment émouvant à signaler: le retour en avion. Après avoir amorcé la descente, Arthur m'a pris la main et a déclaré: maman, on va tomber dans l'eau, avec les requins!